"sous culture" ou sous réflexion?

Samedi soir, avachie dans mon canapé, je promenais mon esprit au grès de ma zapette quand je suis tombée sur l'émission de ce cher Ruquier (on est pas couché):
Un débat animé avait lieu à propos d'un peu tout et rien entre le chanteur de rap Kool Shen et le très estimé de tous, monsieur Zemmour, cartésien extrémiste.
Ce dernier nous offre une conception tout à fait progressiste de la culture et des sous cultures, mais regardez plutôt:



Et oui, ce Zemmour (le petit brun avec une tête de lémurien) adore hiérarchiser, classifier, catégoriser, mais pourquoi devrions nous classifier ce qui relève de l'art, du subjectif, de la culture des hommes, en terme de bon ou de mauvais? Les oeuvres artistiques ne sont-elles pas simplement différentes? Seriez-vous comparez un yaourt avec un chalet à la montagne? Pourquoi votre subjectivité vaudrait mieux que celle d'un autre?
La culture n'est-elle pas un processus personnel et collectif en perpétuel mouvement? Les façons de s'exprimer, le lexique, l'art sous toutes ses formes évoluent continuellement alors pourquoi vouloir à tout pris échelonner la valeur d'un artiste ou d'un genre artistique par rapport à des travaux réalisés il y a des décenies?
En extrapolant le discours du lémurien nous pourrions aller jusqu'à affirmer que les musiques asiatiques ou africaines datant de l'époque du classicisme sont forcément inférieures à la musique classique européenne. Mais sur quoi nous baserions nous sinon notre subjectivité?

pour un petit avant goût de mon univers musical...pour les novices, je classifierais ce groupe dans la boîte "transe acoustique". j'espère que vous aussi parviendrez à entrer dans la transe, à entrer dans la danse.